Fondé en 2012 à Paris, le Quatuor Van Kuijk accumule les récompenses, contribuant ainsi à sa notoriété grandissante. En quelques années, ces musiciens de la nouvelle génération ont atteint un degré de perfection qui les place d’ores et déjà dans le sillage des meilleures formations. Pour aborder cet exigeant programme autour de Mozart et Brahms, ils se sont adjoints les services du « nouveau héros de l’alto », l’élégant Adrien La Marca. Un concert de cordes définitivement sensibles.
Élu « Rising Stars » pour la saison 2017-2018 par le réseau ECHO qui réunit les plus grandes salles de concerts européennes, le quatuor a remporté en 2015 le Premier prix du « Wigmore Hall String Quartet Competition » assorti des Prix Haydn et Beethoven, et a été « BBC New Generation Artists » de 2015 à 2017. En 2013, le Quatuor Van Kuijk a remporté les Premier prix et Prix du public du Concours international de Trondheim en Norvège, affirmant ainsi une personnalité et un talent hors du commun. Il est également « Lauréat HSBC » du Festival d’Aix-en-Provence. Très présent sur les grandes scènes internationales, le Quatuor Van Kuijk est invité à se produire aux Philharmonies de Berlin, Hambourg et Paris, au Musikverein de Vienne, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Lincoln Center (New York), ainsi qu’en Asie (Taïwan, Japon, Hong-Kong, Chine) et en Australie.
Quant à Adrien La Marca, c’est en 2014 qu’il remporte le titre de Révélation soliste instrumental de l’année aux Victoires de la musique. Son premier album, English Delight (2016) fait l’unanimité de la presse : Diapason d’or, ffff Télérama, coup de cœur Radio classique… Son jeu tout en nuances fait de sa personnalité musicale une éblouissante relève de l’École française.
C’est autour de deux « masterpieces » que les cordes du quintette s’enrouleront pour ce concert. D’abord une œuvre majeure dans la production de musique de chambre de Mozart : le Quintet n°4 en sol mineur qui, par sa tonalité, est empreint d’un tourment intérieur qui confine au tragique. Place ensuite à l’expressivité et la générosité virtuoses de Brahms et de son Quintet n°2 en sol majeur.
Du style, de l’énergie et le sens du risque. Ces quatre jeunes Français font sourire la musique.THE GUARDIAN
Le peintre La Marca ose des dégradés de solitudes, des délavés, des véhémences, où éclatent çà et là des fulgurances d’arc-en-ciel de nuit. Un coup d’essai en forme de coup de maître.LE MONDE