Nosferatu

Sortez vos gousses d’ail et vos crucifix ! Voici l’histoire terrrrrifiante du plus célèbre des vampires des Carpates, revisitée avec beaucoup d’humour et de sang-froid par les princes du frisson, Denis Athimon et Julien Mellano. Avec quelques ampoules électriques, des moulins à café moustachus et beaucoup d’imagination, ils nous proposent un Nosferatu effroyablement drôle et riche d’étonnantes trouvailles scéniques.

1838, Hutter, jeune clerc de notaire marié à la belle Ellen, quitte sa paisible ville de Viborg pour les Carpates, afin d’y vendre une propriété à l’inquiétant Comte Orlock, alias Nosferatu le vampire. Il collectionne sur son chemin mauvais présages et sinistres rencontres. La nuit est tombée lorsqu’il parvient au château. Après, ça se gâte…
Denis Athimon et Julien Mellano ne sont pas seulement deux comédiens épatants. Ils forment aussi un duo de magiciens du théâtre d’objets, composant ici avec une panoplie d’ampoules de toutes formes une galerie de personnages hauts en couleurs, qui transportent sans difficulté les spectateurs courageux en Transylvanie, dans une chambre d’hôpital ou à bord d’un cargo hanté.
Murnau, Coppola, Herzog, Béla Lugosi… les références au cinéma et aux classiques du genre ne manquent pas, empruntant aussi largement aux atmosphères sonores des films de série Z pour faire monter l’angoisse. On sursaute, on crie, on rit de ce plaisir d’avoir peur. Mais attention, ce Nosferatu démoniaque est « interdit aux mauviettes de moins de huit ans » !