JOEY ALEXANDER TRIO

ORIGIN

Joey Alexander, pianiste virtuose de vingt ans, natif d’Indonésie, dévoile son nouveau projet Origin. Son trio avec Larry Grenadier (contrebasse) et Kendrick Scott (batterie) nous offre une proposition grandiose, empreinte de spiritualité, dont il signe la composition pour la première fois de sa jeune et déjà remarquable carrière.

La racine latine du mot Origin est « orire », qui signifie « to rise » (s’élever, commencer, naitre), explique le célèbre prodige. Un titre qui résume à lui seul toute la personnalité du jazzman, dont on ne peut qu’être frappé par la progression et la maturité de son jeu.
Sur cet album à l’écriture riche, mélodieuse et harmonique, conçu à l’ombre du confinement de ces derniers mois, Alexander révèle avec une touchante candeur ses sentiments face à cette période complexe, dont il dit que « la première chose à faire a été d’y garder espoir, au lieu d’en faire une source de frustration ». Un thème qu’on retrouve nettement dans les couleurs instrumentales qu’il déploie dans cet opus. Il joue d’ailleurs sur un clavier Fender Rhodes, avec une douceur qui contraste avec les phrases percutantes de Scott et Grenadier.
Nommé aux Grammy Awards à trois reprises, le musicien installé à New York, révélé à seulement onze ans, s’est déjà produit dans les plus grands festivals du monde et même à la Maison Blanche devant le Président Obama. C’est une chance infinie que de pouvoir le découvrir sur la scène de La Coursive.

Sa musique, son jeu élégant et agile sont le reflet de son esprit et de sa joie profonde lorsqu’il fait corps avec son piano.
FIP
 
Un pianiste inventif et un compositeur mosaïque.
Le Soir
 
La spiritualité chevillée au jazz.
Télérama