Galilée

Lazare Herson-Macarel / Cie de la jeunesse aimable

Lazare Herson-Macarel et ses six comédiens-chanteurs aiment à partager un théâtre rassembleur et festif, populaire et exigeant, inventif et joyeux. Avec Galilée, fidèle à l’esprit plus qu’à la lettre à l’oeuvre de Brecht, ils traversent ici la vie et le procès de l’astronome italien qui révolutionna la science et l’ordre politique au XVIIe siècle.

1610. Padoue. Cent ans après Copernic, dix ans après Giordano Bruno, Galilée affirme que la Terre n’est pas le centre de l’Univers, provoquant l’une des plus profondes crises de l’histoire de la pensée occidentale. Procès, abjuration, exil. Sa vie ne sera plus qu’une longue lutte contre l’ordre établi de son temps.
1926. Berlin. Avec la première version de La Vie de Galilée, Brecht dresse un autoportrait complexe, à la fois enthousiaste et sévère. En décrivant la tension croissante entre Galilée et l’Inquisition, il fait le récit de sa résistance face au pouvoir nazi. Mais aussi de sa propre défaite.
En écho à la pièce de Brecht, Lazare Herson-Macarel veut, avec cette création atypique, évoquer notre temps : urgence écologique, violence liée aux croyances et aux dogmes, règne du néolibéralisme… Le travail d’écriture se fera, comme Brecht le préconisait, au contact du plateau, en collaboration étroite avec les interprètes du spectacle. La musique, jouée en live et parfois chantée par les comédiens, illustrera la pensée jaillissante de Galilée.

« Raconter l’histoire de Galilée, c’est raconter l’une des plus
grandes aventures de l’esprit humain : notre vertige devant l’infini.
Certains en conçoivent de la joie, d’autres de la terreur.

Deux façons de ressentir que nous ne sommes rien, et que rien
ne nous garde. » Lazare Herson Macarel