COYOTE

Patrice Thibaud

Comédien fétiche de Jérôme Deschamps dans une vie antérieure, Patrice Thibaud a partagé durant six semaines la vie d’Amérindiens dans les réserves de l’Ouest américain en 1992. Un voyage qui l’a marqué à jamais. C’est de leur sagesse universelle et surtout de leur humour qu’il s’est inspiré pour créer cette traversée initiatique hilarante empreinte de poésie. Une véritable aventure sensorielle faite de chants d’oiseaux, d’odeurs, d’orages, de bruits d’insectes, de musique et de rires.

Durant son immersion dans le quotidien de ces peuples premiers, l’artiste a découvert que beaucoup de tribus avaient leur propre clown, personnage essentiel et sacré à leurs yeux. De véritables chamans pratiquant la médecine du rire. Trente ans plus tard, il s’en est inspiré.
Bruitages et musiques accompagnent les apparitions d’êtres étranges, personnages mi-hommes mi-animaux. Figure essentielle de la mythologie animalière amérindienne, le coyote y occupe une place de choix. Un rôle que Patrice Thibaud choisit d’endosser, avec un tipi pour tout décor, tel un mini-cirque.
Entouré de deux acteurs-conteurs-chanteurs-musiciens et même de son irrésistible chienne Zia, il nous livre un cri d’espoir, profondément écologique et subtilement philosophique : l’homme n’est pas au centre de l’univers mais fait partie d’un tout. Comme au théâtre. Une limpide évidence.
Ce spectacle polysensoriel nous rappelle à quel point il est important d’éveiller nos sens pour nous reconnecter à la nature et mieux la comprendre. Mieux la comprendre, mieux la connaître, pour mieux la protéger.

Un spectacle réjouissant, drôlissime et grave, qui réussit la gageure de traiter de sujets aussi dramatiques que le désastre écologique ou le massacre des peuples autochtones tout en s’avérant hilarant. Jubilatoire !
La Terrasse Delphine Baffour
 
Un Coyote qui déroute, fait surgir les rires et sème de folles graines. Avec une drôlerie qui n’a pas de frontières, Patrice Thibaud, infatigable, est d’une présence théâtrale supérieure. Dominée par un duo digne des plus célèbres rencontres de Laurel et Hardy, et surtout par un solo étourdissant et d’un burlesque échevelé, cette création a pour dernier chapitre un saisissant cliché final. Superbe.
Le Midi Libre Roland Massabau
 
Poétique, drôle, pour les enfants et les adultes, un délicat hommage à la sagesse des Amérindiens.
La Gazette de Nîmes