THE QUIET GIRL

AN CAILÍN CIÚIN

COLM BAIRÉAD

Irlande, 1981, Cáit, une jeune fille effacée et négligée par sa famille, est envoyée vivre auprès de parents éloignés pendant l’été. Mais dans cette maison en apparence sans secret, où elle trouve l’épanouissement et l’affection, Cáit découvre une vérité douloureuse.

Tiré de la nouvelle Les Trois Lumières de sa compatriote Claire Keegan, Colm Bairéad signe avec The Quiet Girl, un film aussi minimaliste que magnifique et touchant, dans la lignée de son modèle la cinéaste américaine Kelly Reichardt. Un film tout en silences et regards qui finissent par bouleverser.

« Le texte de Claire Keegan m’a beaucoup touché par son épure et dit beaucoup de choses des hommes et des pères de mon pays», souligne l’Irlandais. Pour donner vie à ces non-dits si intimes, il a choisi la langue ancestrale de l’île : le gaélique. «Ce film n’est pas propulsé par son intrigue qui tient juste en une ligne –une petite fille passe ses vacances d’été chez des proches– mais par l’émotion. Dans ces moments-là, il faut peu de mots plutôt qu’un torrent de paroles».

Colm Bairéad reste toujours à hauteur d’enfant et a trouvé la perle rare en la personne de la petite comédienne débutante Catherine Clinch. L’adolescente a obtenu le César irlandais de la meilleure actrice à treize ans et ce n’est pas le seul trophée décroché par The Quiet Girl, primé dès son premier festival à la Berlinale, il a également été choisi pour représenter l’Irlande aux Oscars dans la catégorie meilleur film étranger.