Juliette et Carmen, deux soeurs intrépides de quatre et huit ans, découvrent un passage secret vers Le Royaume des courants d’air, leur livre favori. Transformées en chats et séparées l’une de l’autre, elles devront faire preuve de témérité et d’audace pour se retrouver. Avec l’aide de la cantatrice Selma, elles tenteront de rejoindre le monde réel en affrontant Sirocco, le maître des vents et des tempêtes… Mais ce dernier est-il aussi terrifiant qu’elles l’imaginent ?
Je ne peux évidemment pas cacher l’influence déterminante de réalisateurs comme Takahata et Miyazaki sur ma façon d’envisager la mise en scène en animation. Une autre référence majeure pour mon travail en général et «Sirocco» en particulier est l’oeuvre de Paul Driessen, très grand réalisateur et graphiste, qui met régulièrement en scène l’invisible. Et puis, bien sûr, Paul Grimault et «Le Roi et l’Oiseau», chez qui il y a cette verticalité vertigineuse qui a directement inspiré la première scène dans le village… […] J’ai voulu faire un film vivant, pétillant, fou et généreux à l’égard du spectateur avec, à chaque instant, l’exigence de m’écarter du déjà-vu. BENOÎT CHIEUX in DOSSIER DE PRESSE