LES TRAVAUX ET LES JOURS – PARTIE 1

C.W. WINTER ET ANDERS EDSTRÖM

Les Travaux et les Jours est une chronique qui raconte, au fil des saisons, le quotidien d’une agricultrice, Tayoko Shiojiri, dans un village des montagnes de la région de Kyoto, dessinant le portrait d’une femme, d’une famille, d’un terrain, d’un paysage sonore et d’un autre rapport au temps.

Les Travaux et les Jours propose au spectateur de vivre une expérience cinématographique hors-norme. C’est d’abord une invitation à habiter un film le temps d’une journée : une façon d’appréhender le temps linéaire de la vie d’une famille sur un peu plus d’un an, mais également le temps immémorial et cyclique de la vie agraire sur l’île de Honshū. C’est aussi une invitation à investir un espace minutieusement cartographié : une vallée, un paysage, une nature, sa faune et sa flore, une architecture, une maison, un terrain, des lieux ritualisés, des variations de lumière et de climat, des gestes et des tâches qui font partie du quotidien… C’est enfin la possibilité d’envisager la narration et la fiction autrement, à partir d’un matériau documentaire très prégnant bien sûr et d’un récit très ténu, mais surtout grâce à un travail de montage époustouflant qui marie avec audace et vivacité images et sons, composant un nouveau langage.

Les Travaux et les Jours est un film fait pour être vu dans sa continuité. Cependant, afin de tenir compte de la disponibilité des spectateurs, le film a été divisé en trois grandes parties : Partie 1 – chapitres 1 & 2 – durée : 3h41 / Partie 2 – chapitres 3 – durée 2h10 / Partie 3 –chapitres 4 & 5 – durée 2h28
Entracte : Les chapitres 1 & 2 de la partie 1 sont entrecoupés d’un entracte qui survient à 1h41 du film. L’entracte fait partie intégrante du film, il a été conçu par les réalisateurs pour donner la possibilité au spectateur, s’il le souhaite, de sortir de la salle et faire une pause. L’entracte dure 18 minutes, la salle reste dans le noir puis le film reprend au chapitre suivant.
Paysages sonores : Chaque chapitre (à compter du chapitre 2) s’ouvre par un paysage sonore sur fond noir, tel un pont ou une transition. L’image réapparaît après quelques minutes.