Un soldat ukrainien souffrant de stress post-traumatique se lie d’amitié avec un jeune volontaire. Dans une Ukraine déchirée, le vétéran prône un discours pacifiste.
Inédit dans les salles françaises, Atlantis, est un film malheureusement visionnaire. Il se déroule dans le futur, en 2025 pour être précis, dans une Ukraine de l’Est où la guerre est finie depuis un an. La zone a déjà été jugée inhabitable et l’environnement a été si brutalement ravagé que les dommages semblent irréversibles.
La froide beauté des plans et l’élégance de la mise en scène de Valentyn Vasyanovych ajoutent à la force de ce film post-apocalyptique qui décrit les terribles et durables conséquences d’une guerre bien après l’arrêt des combats. Conséquences non seulement environnementales mais humaines. Ainsi de Sergiy (interprété par Andriy Rymaruk), ancien soldat souffrant d’un syndrome post-traumatique et cherchant désespérément à retrouver, dans un paysage lunaire et miné, le chemin vers une vie à nouveau faite d’amour et d’espoir.