New York, début des années 1980. L’amitié déchirante de deux garçons unis contre l’autorité : la propre enfance de James Gray, traversée par l’injustice.
Dans l’amitié entre Paul et Johnny, quelque chose de cruel et de profondément injuste s’esquisse aussi, qui n’est pas sans rappeler certaines pages de Charles Dickens, auteur de l’enfance pauvre et maltraitée. Poignant, Armageddon Time l’est, mais dans une tradition du mélodrame où le réalisme se teinte d’un peu de merveilleux. C’est en romantique déchiré et déchirant que James Gray a filmé le monde enfui de sa jeunesse.