Vous n’avez jamais été dans un club de strip-tease ? Mais vous en avez déjà eu envie … au moins une fois… vous n’avez pas osé, c’est tout. Ce film raconte l’histoire de quelqu’un qui a osé. Troisième long métrage de Lucie Borleteau après Fidélio, l’odyssée d’Alice et Chanson douce.
Alors qu’en entrant dans cet univers de strip-tease, Manon, jeune thésarde interprétée par Louise Chevillotte, croit découvrir le désir qu’elle peut faire naître chez l’autre, elle découvrira un autre désir, celui qui couve en elle. Elle qui pensait rencontrer des femmes vénéneuses rencontre des fées et des muses, des amies et des amantes. Le film s’ouvre sur une envoûtante danseuse qui nous invite, face caméra, à pénétrer dans ce petit théâtre, non pas en quête d’amour, « ce n’est pas ici que vous le trouverez » (elle ment), mais bien plutôt pour nous confronter à nos désirs enfouis. À mon seul désir est à la fois un conte de fées modernes, un hymne à ses héroïnes et une ode à la liberté.